Article de Ouest-France du 1er avril 2024

Les indispensables aides à domicile remerciées pour leur engagement

Dans le cadre de la Journée nationale des aides à domicile du dimanche 17 mars, les associations locales ADMR de Pouillé-les-Côteaux, Riaillé-Pannecé et Saint-Mars-la-Jaille (Loire-Atlantique) ont souhaité témoigner à leurs salariées toute leur estime pour leur implication et leur professionnalisme auprès des bénéficiaires.

Les animatrices de l’ADMR locale (Aide à domicile en milieu rural), dimanche 17 mars, ont mis en avant le travail considérable effectué auprès des bénéficiaires du territoire. Toute l’équipe de l’association de Pouillé-les-Côteaux s’est retrouvée autour d’un pique-nique au local ADMR de l’association, situé au 87, rue Sainte-Marie, à Pouillé-les-Côteaux.

Les équipes des associations de Riaillé-Pannecé et de Saint-Mars-la-Jaille ont partagé un goûter à la salle polyvalente de Bonnœuvre.

« Donner de la visibilité »

À cette occasion, les bénévoles ont remis un cadeau à l’ensemble des aides à domicile, qui sont ainsi reparties avec un sac à dos aux nouvelles couleurs de l’ADMR, dont le logo vient tout juste d’être changé.

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Créée en 2023 à l’initiative du Ministère en charge des Solidarités, la journée du 17 mars vise à remercier les aides à domicile pour leur engagement auprès des personnes aidées et reconnaître la place essentielle qu’elles tiennent dans la société.  Donner de la visibilité au métier d’aide à domicile, valoriser ces aides à domicile qui prennent soin des personnes âgées, et montrer aussi le caractère indispensable de ce métier à la solidarité nationale ​, sont les objectifs de cette journée, selon Marion Jolys, responsable de secteur ADMR de Nort-sur-Erdre.

Maintien du lien social

Ces personnes apportent bien plus que leur travail. Par leur présence et leur bienveillance, elles sont un maillon irremplaçable de la solidarité envers les plus fragiles.

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Valérie Delage est l’une d’entre elles.  Je suis en poste depuis vingt-quatre ans. Si c’était à refaire, je rechoisirais ce métier. Ce qui me plaît, ce sont les échanges au quotidien. On leur apporte du bonheur je pense, de la bienveillance. On maintient le lien social. ​

Quelle est la plus grosse difficulté du métier ?  Sans doute un manque de reconnaissance de la part de notre gouvernement.  Les aides à domicile suivent des formations (bientraitance, soins palliatifs, soins anticancéreux, alimentation, Alzheimer…), qui les confortent dans leur mission.